Maxime Dangles

Au milieu des années 2000, Maxime Dangles entre par la grande porte du monde de la musique électronique, signant ses
premiers maxis sur l’excellent label Kompakt, où sa techno mélodique au groove classieux trouve parfaitement sa place. Ses
sorties lui valent d’être remarqué par de grands noms comme Moby, Simian Mobile Disco ou Royksopp qui lui commandent
alors des remixes. Début 2010, le jeune sudiste délaisse quelque peu les softwares et outils numériques pour s’entourer de
machines et se tisser un nouvel univers musical aux sonorités tranchantes, brutes et percutantes. Un tournant techno assumé,
qu’il développe au travers de son alias plus sombre DNGLS. Fort de ce succès renouvelé, puisque ses morceaux seront joués
par les chefs de file du genre, Green Velvet lui confiant même la mission de remixer son Millie Vanillie, il se produit sur
d’excellentes scènes comme le Berghain, le Rex, le Studio 80 et même en Chine. Il se rapproche alors de labels comme
Bedrock, Herzblut, Break New Soil ou Skryptöm de son ami Electric Rescue, aux côtés de qui il joue régulièrement en live au
sein de Möd3rn / Möd4rn avec Kmyle et Moteka. Un goût et une exigence pour les performances abouties qu’il cultive
également en solo, comme l’illustre son premier long-format ‘Resilience’, proclamant les mutations de son empreinte sonore,
entre techno généreuse et exaltante, electronica cotonneuse et composition organique et introspective. Maxime Dangles
assoit toute son expertise et assume son éclectisme, quand il ne s’affaire pas au live, le producteur sillone la France au gré de
multiples expérimentations et collaborations. Dernier projet en date, SONARS, une résidence au long cours en collaboration
avec La Carène et le laboratoire BeBEST autour d’un live organique et captivant qui en dit long sur la fragilité du milieu marin
et qui fait bientôt étape dans la prestigieuse SAT à Montreal, en collaboration avec MUTEK. Maxime Dangles est sans nul
doute un expert des machines, un savant producteur prometteur à l’esthétique futuriste, en quête d’un son spatial rare.