Laolu

Révélé par son remix du morceau “Too Much Information” de Dele Sosimi, sorti sur le label berlinois Innervisions fin 2015, Laolu s’est imposé avec un véritable tube underground. Plébiscité par Dixon et Âme comme leur track préféré de l’année, ce remix a marqué un tournant dans la carrière du producteur.

Né d’un père nigérian et d’une mère suisse — qui se sont rencontrés dans un disquaire à Berlin — Laolu a passé ses premières années au Nigéria, où ses parents tenaient “The Gallery”, un club de jazz et de soul. Ce contexte familial musical a posé les fondations de son éducation sonore. Plus tard, installé en France, il étudie le saxophone et la théorie musicale, avant d’avoir une révélation en découvrant les pionniers de la techno de Detroit, Derrick May et Carl Craig. Il vend alors son saxophone pour s’acheter sa première boîte à rythmes.

Installé ensuite à Genève, il commence à mixer et rencontre Kadebostan, avec qui il co-fonde le Caracas Club, à la fois projet musical et résidence DJ. En 2010, il sort son premier EP “O Fantasma” sur le label Clap Your Hands, un morceau profond taillé pour les instants magiques en club, soutenu par Osunlade et Ruede Hagelstein.

Depuis, Laolu enchaîne les collaborations et sorties solo sur des labels de renom : Innervisions, Freude Am Tanzen, Mental Groove, Fenou, Baobab Music, Blooming Soul Records. En 2014, il co-écrit “Sene Kela” pour l’album de Mr Raoul K, un titre salué par Dixon, Mano Le Tough et Adriatique.

Côté DJing, il est une figure respectée de la scène genevoise, mais également actif à l’international avec des sets remarqués à Berlin, Paris, Krakow ou Tbilissi. Sa musique navigue entre une techno rugueuse et une house chaleureuse, un style à la fois brut et raffiné, capable de s’adapter à toutes les ambiances et de faire monter la température sur n’importe quel dancefloor.